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Une trentaine de Contrecoeurois à la séance publique d’information sur les projets de Triumvirate Environnemental

5 juin 2024 | Par Sylvain Rochon

Une trentaine de Contrecoeurois a pris part, mardi, à l’invitation du BAPE, à la séance publique d’information sur le projet de l’entreprise Triumvirate Environmental d’ajouter à ses installations de Contrecoeur des équipements de traitement visant la valorisation des matières dangereuses résiduelles (MDR) qu’elle reçoit déjà. Le procédé de récupération des substances organiques, appelé désorption thermique anaérobie, est connu, mais encore inexistant au Québec.

La nature des matières traitées inclurait les flacons de laboratoire, les contenants divers contaminés d’une substance organique fait de métal, de plastique ou de verre, les chiffons souillés de substances organiques (généralement de l’huile ou des solvants), les boues de peinture et les cannettes d’aérosols. À leur arrivée sur le site, les matières dangereuses résiduelles seraient d’abord broyées et acheminées vers une unité qui permettrait l’extraction des substances organiques présentes.

Les substances organiques liquides récupérées à la fin du procédé pourraient être réutilisées comme combustibles ou recyclées dans des procédés de raffinage. Les matières résiduelles solides riches en carbone et les résidus métalliques ne seraient plus considérés comme dangereux et pourraient être expédiés vers un site d’enfouissement ou de recyclage.

Le projet représente un investissement de 13,2 M$.  Pour minimiser les impacts environnementaux, l’initiateur a prévu différentes mesures dès la conception du projet dont l’installation de filtres au charbon sur les évents des réservoirs d’entreposage ainsi qu’un oxydateur thermique sur l’unité de récupération des vapeurs et un dépoussiéreur à la sortie du convoyeur.

Robert Murray, ingénieur de la firme Stantec Experts-conseils:

À leur sortie de la rencontre, les citoyennes et citoyens présents ne se sont pas montrés rassurés.

 

Une personne, un groupe, un organisme ou une municipalité a jusqu’au 28 juin pour demander au ministre responsable de l’Environnement la tenue d’un examen public du projet par le BAPE. Une seule demande jugée recevable suffit pour amener le ministre à confier au BAPE un mandat d’audience publique, de consultation ciblée ou de médiation.

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