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13 mars 2004 | Par Équipe CJSO
Verdun – L’incroyable s’est réalisé. Une victoire des Royaux de Sorel à Verdun, contre les plus sérieux prétendants à La Coupe Futura, les Dragons de Verdun. Les Royaux ont bataillé jusqu’à la dernière seconde de jeu, et d’ailleurs, ils ont marqué le but gagnant à 19:26 de la 3e période. Alors que toute l’équipe de la Radio du Hockey Proulx Pontiac Buick des Royaux de Sorel, surveillaient surtout le match entre Les Chiefs de Laval à St-Jean contre le Mission, les hommes de Gilbert Delorme ont créer toute un surprise avec cette victoire, puisque Laval a perdu ce soir, ce qui abaisse le niveau de pression sur les épaules des joueurs des Royaux.
Ce qui veut donc dire que le prochain match des Royaux de Sorel au Colisée Cardin dimanche prochain va être de la plus haute importance, puisqu’une défaite des Sorelois mettrait l’équipe quelque peu dans l’embarras, tandis qu’une victoire leur assuraient presque, le fameux laissez-passer, pour la série suivante.
Mais revenons au match, et mentionnons d’entrer de jeu, que c’est Martin Caron sans aide, qui a procuré cette fameuse victoire aux Royaux, avec un but à 19:26 de la 3e période, pour permettre à son équipe de se sauver en courant avec une victoire sous le bras. D’ailleurs, Martin Caron avait fait une petite peur à tout le monde au cours de cette troisième période, lorsqu’il a subi une blessure, qui l’a obligé de retraiter au vestiaire quelques minutes.
Il faut cependant remarquer que la puissante machine offensive des Dragons s’est signalée tôt dans ce match avec deux buts rapides en première période. Tout d’abord celui de Éric Houde ( É. Doucet , J. Clarke ), et à peine une minute plus tard, Mathieu Benoît ( E. Lavigne, E. Houde ). Mais lors d’une pénalité pour double échec à nul autre que Joël THériault, Guillaume Rodrigue réduit l’écart à un but, en enfilant son 2e des séries avec l’aide ( G. Dupré, C. Deschênes ) à 13:04, et pendant une autre pénalité à Thériault, c’est malheureusement pour les Royaux, Mathieu Benoît qui marque en désavantage numérique ( E. Lavigne, E. Houde ) et c’est 3 à 1 pour Verdun. Un rare combat éclate entre Brian Rasmussen et Jason Clarke, et la décision revient à Clarke. Mais au point de vue hockey, les Royaux ont eu l’avantage du jeu, et les tirs au but en font foi, 19 lancers contre 12 pour Sorel.
Encore une fois, Joël Thériault se fait prendre par son trop plein de robustesse et se fait chasser du match par l’arbitre Sylvain Dion, pour mise en échec par derrière dans le dos de Patrick Deraspe, qui a mit beaucoup de temps à se relever. Habituellement, cette pénalité entraîne une suspension, mais étant donné que c’était sa première offense en séries éliminatoires, Thériault en est quitte pour un avertissement. Ensuite, Aaron Boh qui a joué un bon match en offensive, accepte une mise en échec en zone ennemie, qui résulte au 2e but des Sorelois, celui de François Sasseville ( G. Dupré, É. Joyal ), et c’est 3 à 2 Verdun. On travaille fort du côté de Sorel et Delorme retire son gardien alors qu’il ne restait que 2 secondes au cadran en 2e période, mais les Royaux manquent toute une chance, sur un arrêt miraculeux de Marcel Cousineau.
En début de troisième période Patrick Labrecque effectue des arrêts importants, qui semblent relancer ses coéquipiers, si bien que Ted Laviolette réussit à se présenter seul devant Marcel Cousineau et il le déjoue pour marquer le but égalisateur, sur des passes de ( G. Rodrigue , C. Deschênes ) ( ne pas se fier à la feuille de match sur celui-là) et c’est 3 à 3. Les Royaux sont très combatifs en 3e période. L’instructeur des Dragons Michel Laurendeau raccourcit soudainement son banc. Puis l’impossible survint, Martin Caron compte le but de la victoire à 19:26, et c’est l’hystérie au banc de Sorel et sur les ondes de la radio locale. Une victoire in extremis de 4 à 3 à Verdun. Total des lancers, 36 – 31 pour Sorel.
L’entraîneur chef Gilbert Delorme avait le sourire aux lèvres après le match et dans son commentaire il a dit que ses gars étaient prêts pour ce match. « Mais je vais revenir sur une déclaration de Sylvain Bélanger qui disait la semaine dernière Les Royaux ont toujours été en mesure de se tirer d’affaire au bon moment. Ils ont toujours été capables de se regrouper lorsque le moment était propice. C’est le signe d’une équipe qui a du caractère. »
Y a-t-il quelque chose à ajouter concernant l’importance du match de dimanche le 14 mars au Colisée Cardin à 16h00, alors que le Cousin de St-Hyacinthe, la bête noire des Royaux, sera le visiteur. Soyez-y, car il faut être derrière notre équipe. Le 7e joueur va être très important dimanche!
Source: Jean Doyon…www.lesroyaux.com
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