MUSIQUE :

Serge Péloquin (2013-2021) : Le mythe du visionnaire (partie 1)

9 septembre 2021 | Par internautes

Cette lettre ouverte amorce le nécessaire bilan des huit années de l’administration Péloquin. Divisée en 3 thèmes qui seront déclinés dans les semaines qui viennent, la présente vise à répondre formellement à la question : « Les promesses du programme électoral 2013 de M. Serge Péloquin déclinées en 6 orientations pour 31 engagements ont-elles été tenues ? »

Pourquoi partir de 2013 ? Parce que 2 mandats est une durée adéquate pour évaluer si le titulaire a mis en œuvre avec succès, les moyens pour faire évoluer son organisation, en l’occurrence Sorel-Tracy et ce faisant, pour déterminer si nous pouvons avoir confiance dans l’avenir. De plus, dans le présent cas, aucun programme électoral n’a été présenté par monsieur le maire sortant pour l’élection de 2017, ce qui nous ramène à 2013 comme ancrage.

Notez que nous avons scindé notre analyse de ce premier thème en 2 parties; la seconde suivra dans quelques jours.

 

Le programme électoral de 2013

À l’été 2013, au lendemain de ce qui s’appelait alors, le Festival de la gibelotte, M. Serge Péloquin créait la surprise en annonçant son intention de briguer les suffrages à la mairie de Sorel-Tracy. Connu de presque tous et reconnu surtout pour son côté « artiste », on percevait difficilement chez lui a priori, des habiletés de gestionnaire.

Affable et souriant avec un bagout certain, on le disait rassembleur. Il a donc rapidement convaincu une majorité d’électeurs qu’il fallait lui faire confiance. Ainsi à l’époque, tous s’accordaient pour dire que sa venue créait de l’espoir. Comme une sorte de vent de fraîcheur sur Sorel-Tracy, amené par celui que l’on qualifiait alors de visionnaire.

Pour connaître sa vision comme maire de ce que devait devenir Sorel-Tracy, il faut remonter à son programme électoral de 2013, intitulé : « Sorel-Tracy mérite des idées nouvelles et une économie forte pour avancer ». Il déclarait à l’époque : « … je veux que ma candidature soit la candidature de l’espoir, la candidature du renouveau, la candidature vers une économie réinventée et nécessaire ».

De façon surprenante, Écomonde n’apparaît pas comme engagement formel dans ce document. Lui qui nous annonçait depuis des lustres, à en faire une légende urbaine, que ce projet serait le vaisseau amiral devant ramener Sorel-Tracy au firmament des villes phares du Québec au 21e siècle.

C’était donc le portrait de départ envisagé en 2013 et force est de constater comme nous le verrons dans la seconde partie de cette lettre ouverte, que 8 ans plus tard, cette réputation de visionnaire accolée à monsieur le maire sortant était largement surfaite. Ce qui soit dit en passant, a grandement facilité tout le processus d’analyse et d’évaluation.

De même, dans le contexte de l’élection de 2017, aucun programme électoral n’a été proposé aux citoyens par monsieur le maire sortant, sauf un slogan facile qui demandait un chèque en blanc : « On continue d’avancer ». Ce qui traduisait une incapacité, seulement après 4 années, à revisiter la vision de 2013 pour lui donner ne serait-ce qu’une énergie nouvelle et un souffle nouveau.

Cependant, contre toute attente, 85,54 % des électeurs ont donné leur confiance à monsieur le maire sortant pour lui permettre en toute impunité, de lancer Statera en 2018. À coup sûr, le plus gros gaspillage de fonds public de toute l’histoire de Sorel-Tracy. Projet qui a cannibalisé le développement de notre ville et qui en hypothéquera les finances et le compte de taxes pour plusieurs années.

Ainsi en 2013, la vision de l’avenir de Sorel-Tracy de monsieur le maire sortant s’articulait autour de 6 orientations (31 engagements), telles que le montre son programme électoral de l’époque :

1. Économie forte et réinventée (6 engagements)

2. Réduire la dette (5)

3. Séduire pour développer (2)

4. Créer un mieux-vivre collectif (10)

5. Développer notre patrimoine naturel (5)

6. Préparons notre 375e (3 engagements)

Généralement, la question qui s’impose après 2 mandats est :« Sommes-nous mieux comme ville ? ». Autrement dit :«Avons-nous avancé ?». Manifestement, comme les faits le démontreront, la réponse à ces questions est sans équivoque : « NON ». Les engagements de 2013 seront analysés dans la partie 2 de cette lettre ouverte à l’aide des faits.

Christian Albert, Sophie Chevalier, René Cournoyer, Jocelyn Daneau, Yvan Éthier, Claude Himbeault et Marcel Fafard

* Écomonde -Statera fera éventuellement l’objet de son analyse propre.

Retour
MENU