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Richardson fait le point sur l’épisode de poussière des derniers jours

20 mars 2025 | Par Sylvain Rochon

Richardson fait le point, dans un communiqué, sur l’épisode de poussière des derniers jours en provenance de ses installations de la rue de la Reine à Sorel-Tracy.   Affirmant avoir manutentionné, dans les derniers mois, des volumes sans précédent de maïs du Québec et de l’Est Ontarien destiné aux marchés d’exportation, elle dit avoir en effet observé, comme plusieurs personnes, une augmentation des poussières organiques au centre-ville amplifiées par la vitesse et la direction des vents.

« Notre équipe prend cette situation très au sérieux, assure l’entreprise. Lors des opérations de chargement, nous déployons de nombreuses mesures pour limiter l’impact de nos opérations, en allongeant les becs verseurs des élévateurs au maximum pour réduire la vitesse, la distance et la force de l’impact des grains dans la cale du navire. Nous nous assurons aussi d’activer l’ensemble de nos équipements de filtrage et de dépoussiérage. »

« Les températures plus chaudes des derniers jours nous permettent maintenant de mettre en marche nos canons à eau pour générer un écran qui capture les particules dans l’air, ce qui n’était pas le cas en début de semaine en raison des basses températures extérieures, puisqu’ils auraient créé des plaques de glaces au sol, ce qui aurait mis à risque la sécurité de nos équipes » fait-elle valoir.

Lors des dernières années, Richardson rappelle avoir poursuivi ses investissements à hauteur de 1,3 million $ pour doter ses installations d’outils à la fine pointe dans le but de réduire encore davantage l’émission de poussières organiques :

  • Ajout de deux nouvelles trémies d’élimination des poussières développées sur mesure pour ses installations de Sorel-Tracy;
  • Remplacement de deux dépoussiéreurs par des dépoussiéreurs plus performants;
  • Installation d’un troisième canon à eau pour réduire le passage des poussières à l’extérieur du site;
  • Installation de systèmes de chargement fermés, qui permettent la captation des particules au fur et à mesure avec des goulottes de chargement équipées de systèmes de collecte;
  • Installation d’un nouveau bec verseur pour une réduction de la distance entre le bec et la cale du bateau réduisant les émissions à la source.

« Nous sommes conscients, conclut Richardson, des poussières organiques générées par la nature de nos activités et nous continuerons de déployer des mesures technologiques pour en limiter l’impact au maximum. »

 

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