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Les syndiqués non brevetés de la traverse de Sorel–Saint-Ignace-de-Loyola demandent à l’employeur de recourir à l’arbitrage

29 octobre 2024 | Par Sylvain Rochon

Devant l’impasse dans les négociations qui perdure depuis 19 mois, les syndiqués non brevetés de la traverse de Sorel–Saint-Ignace-de-Loyola demandent à l’employeur de recourir à l’arbitrage.

« C’est toujours l’impasse. Nos membres sont sans convention depuis 19 mois, il y a eu 18 rencontres de négociation, dont 11 avec un conciliateur et ça tourne en rond. La Société des traversiers met des offres salariales sur la table ridiculement basses, bien en deçà de ce qui a été donné ailleurs dans le secteur public, fait valoir le représentant syndical des Métallos responsable du secteur maritime, Luc Laberge. Nous demandons de remettre le dossier entre les mains d’un arbitre qui tranchera entre les positions de chacun et proposera une convention collective » explique-t-il.

Une telle démarche est possible lorsque les deux parties consentent à recourir à un arbitre, qui est alors choisi d’un commun accord par les parties.

Un écart de 5 $ l’heure subsiste toujours entre les autres employeurs du secteur privé dans le même domaine et les syndiqués non brevetés de la Société des traversiers du Québec aux dires du syndicat. « Lors de la dernière séance de négociations, l’employeur a tenté de remettre en question des clauses acquises de longue date, notamment sur les horaires et les primes, tout en montrant une fermeture totale sur les questions salariales. On n’est pas loin de la négociation de mauvaise foi. Ce qui est sur la table présentement ne ferait qu’agrandir l’écart de 5 $ avec les salaires comparables dans le secteur. C’est inadmissible », souligne le président de la section locale 9599 des Métallos, Dave Turcotte.

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