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20 novembre 2006 | Par Équipe CJSO
Nicolet – (Un résumé tiré du Journal de Montréal) Les rives du lac Saint-Pierre, réserve mondiale de la biosphère de l’UNESCO et refuge lors de la migration des oies sauvages, sont largement contaminées dans le secteur de Nicolet où l’armée fait pleuvoir des milliers d’obus depuis cinquante ans.
Des prélèvements effectués dans le sol et dans les eaux souterraines du site d’expérimentation militaire de Nicolet (CEEM), démontrent des taux de contamination supérieurs aux normes en vigueur.
C’est la conclusion d’un rapport rédigé en mars 2006 par une firme spécialisée pour le compte du ministère de la Défense. Document obtenu par Le Journal de Montréal en vertu de la loi d’accès.
Les polluants les plus souvent en cause sont les hydrocarbures pétroliers ou aromatiques polycycliques dont du benzoapyrène, le chrome, le nickel et le cuivre. Quant au benzoapyrène, il s’agit d’une des 12 «pires» substances toxiques que le Canada et les États-Unis ont convenu d’éliminer des Grands Lacs.
Les études environnementales ont été menées aux mois de février et mars derniers sur les terrains du CEEM. Ceux-ci sont situés entre Baie-du-Febvre et Nicolet en bordure du lac Saint-Pierre.
Pour mener à bien leur recherche, les experts ont prélevé des échantillons de sol en surface et à deux profondeurs différentes (de 1 à 3 mètres) à plusieurs endroits sur le terrain et sur l’île Moras, à l’embouchure de la rivière Nicolet. Ils ont aussi analysé les eaux souterraines.
Un travail à haut risque, «compte tenu du potentiel de présence élevée d’obus non explosés dans le secteur à l’étude», notent les auteurs du rapport. Le ministère fédéral de l’Environnement a préféré ne pas commenter, n’ayant pas eu connaissance de ce rapport.
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