Le songe d’une nuit d’été au Théâtre du Rideau Vert

23 mars 2025 | Par Myriam Arpin

(Myriam Arpin) Le songe d’une nuit d’été au Théâtre du Rideau Vert… Même pas de sens à quel point c’est bon ! Merveilleux songe que celui de Shakespeare, adapté par Michel Monty. Du jamais vu… sauf peut-être à la cour en 1600 et encore  Un énorme BRAVO ! Courez voir cette pièce !

Marc Béland, Bénédicte Décary, Xavier Bergeron, Vicky Bertrand, Guillaume Chouinard, Justin Laramée, Marilou Maheux, Olivier Morin, Parfaite Moussouanga, Caroline Payeur, Mathieu Quesnel et Guillaume Tremblay incarnent avec brio les personnages mythiques de la pièce!

Je cherchais les mots justes pour vous décrire la pièce, et je trouve que ceux de Denise Filiatrault, la directrice artistique du théâtre, sont les plus éloquents. Les voici :

Cher public,

Si la perspective de bousculer un peu Shakespeare vous inquiète… Si l’idée que des femmes soient incarnées par des hommes et vice-versa vous paraît
alarmante… Si un Shakespeare où la langue québécoise s’invite souverainement dans la bouche de certains personnages ne vous chante pas du tout…
Ou que l’idée de tout lancer cul par-dessus tête vous paraît sacrilège…Rassurez-vous !

En écrivant Le songe d’une nuit d’été, Shakespeare lui-même avait en tête une folle nuit dans une forêt magique où tout devient possible. Dans cette forêt, symbole du chaos, où des fées et des génies s’en donnent à cœur joie, vient s’installer une troupe de théâtre en répétition. Cette rencontre entre folklore anglais et mythologie grecque offre un terreau fertile au déploiement de l’imaginaire théâtral.

Je vous enjoins à laisser vos scrupules au vestiaire et à vous abandonner entièrement à cette joyeuse célébration, afin d’en tirer un maximum de plaisir.
En ces temps qui manquent cruellement de fantaisie et où la folie semble nous pousser davantage du côté de la peur que de celui du plaisir, venez savourer le nectar de cette transposition imaginée par Michel Monty et incarnée fougueusement par sa troupe de
douze interprètes !

Parce que ça fait du bien de perdre un peu la tête…

Que la fête commence !

Denise Filiatrault

La pièce est présentée jusqu’au 12 avril. Pour des informations et des billets, c’est ICI.