Le CSSS honore ses fondateurs
27 janvier 2015 | Par Équipe CJSO
Une plaque commémorative soulignant l’initiative des membres fondateurs de l’Hôtel-Dieu de Sorel a été dévoilée, la semaine dernière, en présence du président du conseil d’administration, André Lussier, et de la directrice générale de l’établissement, Martine Bouchard.
La plaque « Un moment d’histoire… 4 juin 1948 », rend hommage à Ludger Simard, Sœur Léa Audet et l’Honorable Pierre-Arthur Cardin.
Devant Gilles Simard, Madame Hélène Simard Chassé et plusieurs invités, Madame Bouchard a souligné le travail et la persévérance de ces fondateurs qui ont permis à la population de la région de Sorel-Tracy d’avoir des services de santé à proximité.
La société historique a offert des chroniques généalogiques à Monsieur Simard, qui s’est dit touché par ces initiatives en mentionnant qu’« un hôpital pour la population de notre région était et est encore plus aujourd’hui essentiel à la qualité de vie de la population de notre région ».
Trois fondateurs
Ludger Simard est généralement connu comme un des trois frères Simard qui ont fait prospérer la région, dès les années 30, notamment avec Marine Industries.
Léa Audet de la congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Joseph est arrivée à Sorel, selon la Comission de toponymie du Québec, en octobre 1944, pour diriger l’Hôtel-Dieu, à l’âge de 52 ans. Son nom a été donné à une rue du secteur Sorel, le 12 novembre 2010.
Pierre Joseph Arthur Cardin est un avocat et homme politique, né à Sorel, le 28 juin 1879 et décédé le 20 octobre 1946. Il est élu pour la première de douze fois à la Chambre des communes en 1911. Il représentera la circonscription de Richelieu, puis de Richelieu-Verchères, sans interruption jusqu’à son décès, à l’âge de 67 ans.
Après avoir siégé aux Communes pendant près d’un quart de siècle, il accède finalement au cabinet du premier ministre William Lyon Mackenzie King en 1935. Ce dernier lui confie alors le portefeuille des Travaux publics. Il le conservera jusqu’en 1942, année où il présente sa démission pour manifester son désaccord avec la position de son gouvernement sur la question de l’enrôlement militaire obligatoire.
Selon différentes sources, une rue et le Colisée de Sorel-Tracy, ainsi qu’un mont de Colombie-Britannique portent son nom.
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