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5 mai 2005 | Par Équipe CJSO
Sorel-Tracy – L’entraîneur-chef du Mission de Sorel-Tracy, Pierre Pelletier, en compagnie de son adjoint Raynald Tessier, et deux attaquants du Mission, Gregory Dupré et Christian Sbrocca, donnaient un point de presse jeudi soir dernier, devant les médias, afin de faire le bilan de la saison chez l’équipe soreloise.
L’élément clé, selon Pierre Pelletier, fut la perte de deux joueurs très important pour le succès de l’équipe en séries éliminatoires. « Nos déboires ont commencé avec la blessure de Christian Sbrocca. On craignait que la mauvaise et dangereuse glace du Colisée blesse un de nos joueurs, un jour ou l’autre, et c’est ce qui est arrivé en séries à Christian Sbrocca qui s’est déchiré un ligament du genou, en coinçant son patin dans une fissure. Ensuite la blessure de Gervais a débalancé l’équipe complètement. Tu peux perdre un pilier et arriver à compenser, mais quand t’en perds deux, toutes les lignes d’attaques deviennent plus faibles. C’est là que tu demandes à des gars du 3e trio de jouer des rôles qui ne sont pas habitués de jouer. »
Il a poursuivi en disant; « La tenue du gardien Frédéric Deschênes est en grande partie responsable de notre élimination. Il a connu toute une série, surtout le denier, alors que nous avions obtenu au moins 11 chances de marquer contre une dans ce match, et rien n’entrait dans le filet. On aurait aimé de notre côté, que l’un de nos gardiens, vole un match à l’adversaire, mais ce ne fut pas le cas. »
« Je pense qu’il fallait être rude contre le Prolab; donner des mises en échec, frapper dans les coins de patinoire et être solide devant le filet adverse. L’offensive de Thetford n’a pas fait beaucoup de dommage, c’est plutôt notre offensive réduite et l’indiscipline qui a été la différence. Mais là-dessus, je trouve que les arbitres ont été sur notre dos tout au long des séries et surtout au cours du dernier match avec trois punitions de suite en début de rencontre. D’ailleurs, c’est surtout ça la plus grande déception de nos propriétaires, l’arbitrage. Les arbitres ont été deux fois et même trois fois plus sévères en séries qu’en saison régulière et ne nous ont pas permis de jouer notre style robuste. »
Il était également inévitable de revenir sur les événements du 21 avril au Colisée Cardin. À la question, Est-ce que c’est à ce moment que le Mission a perdu sa série? Pelletier est plutôt clair! « Non. Lors du match suivant on perdait Dean Mayrand, qui n’avait pas un rôle majeur dans cette série et Jason Renard qui n’avançait plus à cause d’une blessure à l’aine. Aucun incidence dans cette série. Par contre, en finale contre Québec, ç’aurait pu être différent. »
« Malgré que tout le blâme a été sur moi dans cette histoire-là, c’est reconnu dans notre ligue, lorsque tu perds un match, tu embarques tes hommes forts pour préparer le prochain match et pour faire plaisir à certains partisans. Pourtant, au match précédent, on avait fait la même chose alors que le match était 4 à 2. On avait envoyé toute la gang et Chouinard a répondu avec ses toughs, il y a eu trois combats et ça s’est terminé ben tranquille. »
« À Sorel, j’avais le dernier changement alors j’ai envoyé mes joueurs en premier pour bien montrer mes intentions. Chouinard avait le temps car l’arbitre hésitait à lever la main, donnant ainsi une chance à l’instructeur de faire un dernier changement, mais Chouinard a fait signe que « non ». Loubier a même presque insisté et a finalement levé la main, pour remettre la mise en jeu. Chouinard avait même l’option de demander un temps d’arrêt. Je n’avais pas rien dit à mes gars, ils savent ce qu’ils ont à faire, c’est sûr qu’il y avait aussi de la frustration. On ne souhaite jamais voir un Martineau recevoir le traitement qu’il a reçu. On voulait mettre de l’action, préparer le prochain match, reprendre le tempo. Tout le monde était sur l’adrénaline, la foule a embarqué, et personne ne voyait clair. Chouinard m’a fait mal paraître sur ce jeu, mais je ne suis pas prêt à prendre tout le blâme. »
Pierre Pelletier est très conscient du genre de produit qu’il a entre les mains. S’il n’embarque pas ses hommes forts, il subit les semonces des propriétaires, des partisans et aussi des joueurs. « On se doit de les envoyer en fin de match, c’est la règle de notre ligue. Mais, si le coach l’autre bord ne réagit pas, c’est là que ça devient dangereux. Mais, je ne souhaitais pas cette situation. »
Les retraites
Ce que l’on sait pour le moment, c’est que Victor Gervais et Christian Sbrocca ne reviendront pas la saison prochaine, ayant choisi de prendre leur retraite. Le vétéran défenseur Bobby Dollas est en réflexion de son côté et le DG du Mission a bon espoir de le revoir en août prochain. L’énigme, reste Dominic Maltais dont l’avenir dans la LNAH dépendra de la tangente de la ligue, soit pour son futur calendrier, et son expansion dans les Maritimes. Maltais, selon Pelletier, souhaite un calendrier réduit pour la prochaine saison.
Peut-on alors parler de reconstruction ?
« De toute façon, tout est à recommencer à chaque année! », avait lancé Éric Joyal des Royaux de Sorel, il y a quelques années. Pelletier abonde dans le même sens. « Nous avons un bon noyau et on va en trouver d’autres, comme à chaque année. Wes Goldie ne jouait pas dans cette ligue-là avant, et pourtant il est avec nous. On a été en tête du classement général pendant une bonne partie de la saison et pourtant Bobby Dollas a manqué une bonne trentaine de matchs. »
Et même si on a parlé beaucoup des Gervais, Goldie, Sbrocca, Maltais et compagnie, c’est un bon vieux vétéran qui a terminé au premier rang des pointeurs de l’équipe, soit David St-Pierre qui a terminé la saison régulière avec 27 buts et 62 passes pour 89 points, en 61 rencontres??? Eh oui, il avait joué un match de plus avec Verdun avant d’être échangé à Sorel.
Et dans l’ensemble ?
« Pour ma part, disait Pelletier, c’est ma meilleure saison à vie, dans cette ligue, même si j’ai remporté des coupes Futura avec les Chiefs et Joliette. Le fait aussi de se voir à tous les jours aux pratiques nous a amené à tisser des liens très serré avec les joueurs. Cette saison, le Mission voulait une équipe plus robuste et plus complète en tout point. Et c’est le fun d’avoir des propriétaires qui sont prêts à payer pour combler les besoins. Je suis fier de l’équipe que nous avons eue cette année sur la patinoire. Je vais me souvenir longtemps de cette saison 2004-05. »
Étonnamment, le directeur général & entraîneur chef Pierre Pelletier a également affirmé qu’il était fidèle aux frères Rémillard. Que s’ils n’étaient plus avec l’équipe, il pourrait ne plus se retrouver derrière le banc du Mission.
Source: Jean Doyon, Semipro magazine
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