Un court-métrage réalisé par des jeunes de la région a été dévoilé
6 octobre 2015 | Par Équipe CJSO
La maison Le Passeur et la Maison de la Musique ont collaboré afin de créer le projet Mise sur ta passion, qui a permis à plusieurs jeunes de la région de s’impliquer afin d’élaborer un projet artistique, sur le thème de la non-violence, regroupant plusieurs formes d’art.
À l’hiver 2014, Centraide a lancé le programme Imagin’Agir afin de subventionner différents projets jeunesse à travers la province. Lorsque Marie-Klaude Gagnon, intervenante à la maison Le Passeur a pris connaissance de cet appel d’offre de projets pour Centraide, elle a tout de suite voulu participer. Elle a contacté Rachel Doyon de la Maison de la Musique, et c’est ensemble qu’elles ont mis sur pied le projet Mise sur ta passion. Elles souhaitaient aller à la rencontre des jeunes du secondaire, afin de les lier à des artistes de la région. Elles ont sélectionné le thème de la non-violence puisque cela correspond à la mission de la Maison Le Passeur.
Rachel Doyon a tout d’abord contacté William, un jeune, membre de la Maison de la musique, afin qu’il regroupe des jeunes intéressés à participer. À terme, ce sont neuf jeunes qui ont participé au projet, qui a pris près d’une année a réaliser, à raison de rencontres d’une heure environ sur la période du dîner. Le groupe de jeunes a donc participé pendant ces quelques mois à plusieurs ateliers sur l’écriture, la musique, la vidéo, les arts visuels et le chant, ce qui leur a permis de réaliser Le virus de la violence, un court-métrage, regroupant les passions et talents de chacun d’eux. Grâce à la participation financière de la Table de concertation jeunesse du Bas-Richelieu, il a également été possible de réaliser un vidéo-clip avec la chanson que les jeunes ont composé.
Charles Robert, musicien et collaborateur externe, a avoué avoir un immense respect pour ces jeunes. Il les a encadré mais a affirmé qu’ils étaient libres de créer et d’expérimenter tout au long de la création.
Jocelyn Parenteau, collaborateur et artiste en arts visuel, a tenu à féliciter les jeunes pour leur talent et s’est dit impressionné par ce qu’ils ont réussi à créer.
Webster, un rappeur de la région de Québec, a aidé les membres du groupe avec l’écriture des textes et paroles.
Philippe Côté, a réalisé le court-métrage avec les jeunes, et ce diplômé de l’Institut national de l’image et du son, a utilisé son bagage et ses ressources afin d’aider le groupe. Il affirme qu’il lui était impossible de dire non à ces jeunes, qu’il s’est beaucoup attaché à eux tout au long du projet, et précise que lui, ainsi que les autres collaborateurs, seront toujours là pour eux. Il ajoute qu’ils n’ont jamais misé sur le résultat final mais plutôt sur le temps voué à la création et au cheminement.
Finalement, William, le premier jeune s’étant impliqué, a affirmé qu’il voyait souvent de la violence et de l’intimidation autour de lui, et avoue ne pas comprendre pourquoi. La mort de Marjorie, qui s’est suicidée il y quelques années à cause de l’intimidation dont elle a été victime, l’a beaucoup interpellé. Il a voulu faire ce projet, pour en parler davantage et éviter que des situations semblables se reproduisent. Son but est de sensibiliser les gens, surtout pour que les jeunes comprennent.
Vous pouvez visionner le court-métrage réalisé par les jeunes ici.
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