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16 septembre 2015 | Par Équipe CJSO
L’opération ÉPIC est de retour et la Sûreté du Québec effectuera plusieurs interventions qui cibleront principalement l’utilisation du cellulaire au volant et le port de la ceinture de sécurité. Avec ces opérations, les policiers désirent à long terme, conditionner les gens à respecter les règles de la circulation.
Hier, les médias étaient invités à assister à un segment de l’opération policière afin de constater du travail des policiers. Sur les lieux, nous nous sommes entretenus avec Marielle Blais, agente, et Samuel Pellerin, superviseur de la relève de l’équipe trois.
Ils nous ont confirmé qu’encore beaucoup de gens se faisaient intercepter pour ne pas avoir porté leur ceinture de sécurité. Aussi, le cellulaire au volant est d’actualité, surtout puisque cette infraction fait maintenant perdre quatre points d’inaptitude. Cette mesure permet de cibler davantage les apprentis conducteurs et les gens possédant des permis probatoires puisqu’ils ont seulement quatre points. Les jeunes sont donc particulièrement visés par cette opération.
Pour intervenir, les policiers doivent absolument constater l’infraction. Ils doivent apercevoir les automobilistes avec leur cellulaire en main, en train d’envoyer un message texte, ou en train de passer un appel.
Selon Samuel Pellerin, plusieurs automobilistes disent regarder des courriels ou changer la musique sur leur appareil. Cependant, il rappelle qu’il est interdit d’avoir en main un appareil avec une fonctionne téléphonique. Donc même si au moment de l’infraction, la personne n’était pas en train d’envoyer un message texte ou de passer un appel, si elle avait son cellulaire en main, elle est fautive.
Les policiers ont effectué des opérations à des lieux différents de la ville au cours des derniers jours, et en tout, 40 constats d’infraction ont été constatés. Un nombre de 26 avertissements ont aussi été émis, soit 7 constats d’infraction pour le cellulaire au volant, 18 constats d’infraction pour non-porteur de la ceinture de sécurité, 13 constats autres, deux constats pour omission de s’arrêter à un feu rouge et 26 avertissements pour d’autre motifs, dont non-porteur de documents requis. Les policiers ont également procédé à la saisie d’un véhicule et à l’arrestation d’un individu recherché pour 20 mandats percepteurs.
Dans certains cas, des plaintes reçues peuvent indiquer aux policiers où il serait préférable de tenir des opérations. On rappelle que l’acronyme ÉPIC signifie éducation, prévention, intervention et communication.
Aussi, lors des opérations des derniers jours, un policier était en charge de vérifier les plaques d’immatriculation des véhicules. Alexandre Fréchette, agent, a reçu une formation spécifique pour opérer le lecteur de plaques. Un appareil est fixé sur le toit du véhicule de patrouille et prend des clichés des automobiles, plus précisément des plaques. Instantanément, celle-ci est analysée et vérifiée auprès de la banque de donnée de la SAAQ. La vérification s’effectue aussi avec le Centre des renseignements policiers (CRPQ), afin de constater des modifications de dernière minute dans les dossiers.
Donc, en quelques secondes, il est possible de vérifier si la plaque et le permis ont été payés, si le permis est suspendu ou révoqué, et s’il y a des interdictions de conduite au criminel.
En une heure, dans des conditions climatiques idéales, positionnés à un endroit où le débit de véhicules est bon, les policiers, avec ce système, vérifient entre 400 et 500 plaques.
Vous pouvez écouter ci-dessous, les précisions de Marielle Blais et Samuel Pellerin sur l’opération ÉPIC.
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