Le Parc éolien Pierre-De Saurel devrait générer des revenus de 200 millions sur 20 ans
10 décembre 2014 | Par Équipe CJSO
Les promoteurs du Parc éolien Pierre-De Saurel ont présenté hier soir leurs dernières informations financières. Ces derniers sont fiers d’annoncer que leur projet offrira un rendement supérieur à la moyenne. Grâce au gisement de vent de la région, mesuré depuis quelques années mais surtout vu le tarif qui sera payé par hydro-Québec, soit 13,8 cents du kWh. Le Parc devrait générer des revenus de 200 millions$, dont 48,1M$ en profits nets pour la région.
Le coût de construction est aujourd’hui évalué à 68,9M$, soit 2,8% de plus qu’annoncé lors des audiences du BAPE. Des bases de béton un peu plus imposantes que prévu, l’augmentation du cours de l’euro face à la devise canadienne et de nouvelles exigences d’Hydro-Québec en matière de raccordement ont contribué à l’augmentation du coût du projet.
En retombées évaluées sur 20 ans pour la MRC : 36,5M$. Et pour les municipalités et agriculteurs accueillant les éoliennes : 11,6M$.
En conférence de presse téléphonique, hier après-midi, les promoteurs ont confirmé qu’un pourcentage local sur le budget de construction allait être exigé dans leur appel d’offre, sans confirmer le chiffre. L’entrepreneur général choisi devra donc embaucher et acheter local, dans une certaine mesure.
Le Parc éolien Pierre-De Saurel est un projet 100 % communautaire qui permettra, selon ses promoteurs, de diversifier les sources de revenus de la MRC et de vitaliser l’ensemble du territoire. Sa mise en service est prévue en 2015. Le parc comptera 12 éoliennes : 5 à Yamaska, 4 à Saint-Aimé, 3 à Saint-Robert. Pour en savoir plus, visitez le site internet de parc éolien Pierre-De Saurel.
Voici le communiqué émis hier par Parc éolien Pierre-De Saurel:
Parc éolien Pierre-De Saurel projette un rendement supérieur à la moyenne
Conformément à ses récents engagements, Parc éolien Pierre-De Saurel (PARC) a rendu public aujourd’hui la mise à jour des données financières du projet, modélisées par une firme spécialisée en financement, notamment de projets éoliens. Ces données confirment hors de tout doute la rentabilité du projet Parc éolien Pierre-De Saurel.
« L’appel d’offres communautaire de 2009 visait à favoriser les projets dans toutes les régions du Québec, même moins venteuses que la Gaspésie, grâce au tarif généreux consenti par le gouvernement du Québec. À sa mise en service en décembre 2015, le projet touchera 13.8 cents du kWh. Combiné à un facteur d’utilisation de 27.6 %, ce tarif permet d’obtenir un rendement financier équivalent à un projet ayant un facteur d’utilisation de 42.3 % et un revenu de 9 cents du kWh, comme permettait notamment le dernier appel d’offres de 2013. Au Québec, la moyenne pour le facteur d’utilisation est d’environ 35 %. Le projet de Parc éolien Pierre-De Saurel présente donc un rendement financier supérieur à la moyenne », explique le directeur général de PARC, M. Frédéric Tremblay.
Rappelons que le parc éolien Pierre-De Saurel est un projet détenu à 100 % par la MRC du même nom. Ce projet a remporté un contrat d’approvisionnement en électricité avec Hydro-Québec Distribution à l’occasion de l’appel d’offres communautaire de 250 MW lancé en 2009. Le potentiel éolien a été vérifié à plusieurs reprises par deux entreprises spécialisées et indépendantes (DNV GLGH et Hatch) depuis les cinq (5) dernières années.
Les retombées économiques nettes pour l’ensemble du projet sont évaluées aujourd’hui à 48 100 000 $ sur une période de 20 ans, soit :
– 36 500 000 $ en dividendes versés à la MRC de Pierre-De Saurel;
– 11 600 000 $ en redevances versées aux municipalités accueillant les éoliennes et aux agriculteurs.
Le parc éolien sera en exploitation pour 20 ans. Le coût pour la construction du projet est aujourd’hui évalué à 68.9 millions de dollars, une légère hausse de 2.8 % par rapport aux 67 millions annoncés lors des audiences du BAPE. « Nous avons beaucoup avancé dans l’ingénierie du projet. Cela nous permet d’obtenir des estimations de coût de plus en plus précises », affirme M. Tremblay.
En effet, des bases de béton un peu plus imposantes que prévu, l’augmentation du cours de l’euro face à la devise canadienne et de nouvelles exigences d’Hydro-Québec en matière de raccordement ont contribué à l’augmentation du coût du projet. « Avec un rendement variant entre 14,8 % et 18,1 %, il s’agit d’un projet qui livrera un bénéfice très intéressant, structurant et qui permettra entres autres la réalisation de projets à vocation communautaire dans toutes les municipalités de la MRC », a rappelé le président du CA du PARC, M. Benoit Lefebvre.
Par ailleurs, les représentants de PARC ont confirmé que les démarches de financement sont toujours en cours auprès d’institutions financières québécoises, de même que la revue diligente. Ainsi, de nouvelles firmes d’ingénierie indépendantes procéderont à la revue complète du projet (vent, ingénierie, coût de construction, etc.).
Aussi, PARC va de l’avant en lançant prochainement son appel d’offres pour la construction. Les résultats, qui seront connus en février 2015, viendront confirmer le coût total du projet tout en maintenant l’échéancier de démarrage prévu pour décembre 2015.