La directrice générale du Recyclo-Centre défend l’organisme
1 août 2014 | Par Équipe CJSO
La directrice générale du Recyclo-Centre, Marie-Andrée Sirois-Larochelle réagit aux différents propos tenus sur internet quant à certaines pratiques de l’entreprise.
Un internaute anonyme regrettait, la semaine dernière, sur le site Facebook Spotted: Sorel-Tracy, le fait que le Recyclo-Centre utilise le site de vente en ligne très connu eBay pour vendre des antiquités, entre autres à «des étrangers de d’autres pays».
Plusieurs commentaires ont suivi, en plus de la question sondage de l’hebdo Les 2 Rives sur le sujet, qui a donné lieu à plusieurs réponses très défavorables au Recyclo-Centre, notamment sur son éloignement de sa mission première. Selon son site internet, la mission du Centre, comme entreprise d’insertion, est d’offrir une passerelle vers le marché du travail aux participants.
La directrice Marie-Andrée Sirois-Larochelle précise que le «service antiquité» (12 000$) du Centre sert à peine à financer le salaire de l’employé qui l’incarne et que celui-ci fait partie des 17 nouvelles personnes à l’emploi du Centre, grâce à la diversification des services offerts sur place.
Autres nouveautés qui font travailler des gens d’ici : le service de couture, l’étiquetage des vêtements ou encore la séparation des métaux, qui permet de rentabiliser la vente de certains métaux plus précieux. Le tout en traitant des objets laissés sur place par la population.
C’est dans cet optique de service à la population que Madame Sirois-Larochelle tient à défendre l’organisme et rassurer plusieurs de ses employés, affectés par certains propos tenus sur internet. Elle défend du même souffle l’entente qu’on lui reproche d’avoir avec la MRC de Pierre-De Saurel.
Cette dernière donnerait au Recyclo-Centre 10 000$ par mois pour financer les salaires de quatre personnes engagées pour traiter les matières laissées au Centre par la population qui, ailleurs, devrait payer pour s’en départir (matériaux de construction, résidus verts,…). Le traitement des matières résiduelles est sous la responsabilité de la MRC.
À ceux qui dénoncent que le Centre ne réponde plus à sa mission sociale, Madame Sirois-Larochelle rétorque qu’il emploie environ 80 personnes de la région et que le Centre travaille en étroite collaboration avec différents organismes d’ici à qui il donne et livre gratuitement des produits comme des électroménagers pour les nécessiteux.
Se gardant de donner plus de détails, la directrice avance que des projets d’Écco-Centre et d’usine de démantèlement sont sur la table et «risquent de créer plusieurs autres emplois, ce qui est la mission du Recyclo-Centre» de conclure Madame Sirois-Larochelle.
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