Chez QIT Fer et Titane il faut être plus performant la survie de l’usine en dépend

7 avril 2008 | Par Équipe CJSO

Sorel-Tracy – Chez QIT Fer et Titane, il est urgent de faire autrement, la survie de l’entreprise en dépend. C’est ce qui ressort du message du président de l’entreprise, Jean-François Turgeon, publié dans le dernier numéro de  »L’ilménite », un journal conçu par le Service des communications de QIT pour les employés.

En 2006, la compagnie présentait le pire rendement jamais vu, soit 5,1%. L’année 2007 était bien amorcée avec un premier trimestre permettant d’envisager un rendement de 8,1%, mais les choses se sont détériorées et pour la première fois de son histoire l’entreprise a perdu de l’argent en décembre dernier.

Le président Turgeon invoque plusieurs raisons qui expliquent cette contre performance dont; des bris anormaux, le temps supplémentaire, le laxisme sur les heures travaillées, la grève à Havre Saint-Pierre, le coût de production élevé de la scorie avec le minerai d’outre-mer.

La direction de l’entreprise a rencontré les membres des exécutifs syndicaux afin d’explorer des façons de mieux performer. Selon le président du Syndicat des ouvriers du Fer et du Titane, Pierre Gélinas  »la situation actuelle est très préoccupante pour l’ensemble des employés de l’usine et il ne faut pas regarder passer le train, il faut embarquer. Il faut relever le défi et c’est collectivement qu’on pourra y arriver ». Pour sa part, le président du Syndicat des poudres, Normand Aubin, déclare que  »pour aller chercher 50 millions de dollars, ça ne se fait pas du jour au lendemain et ça se fait en travaillant en équipe. Si chacun fait son effort, on va réussir ».

Les mots d’ordre sont vraiment de faire mieux, faire plus et faire différemment en 2008. Le président de QIT, Jean-François Turgeon, conclu en disant aux travailleurs qu’ensemble nous assurerons la survie de l’entreprise sans compromettre la sécurité, l’environnement et le développement durable.