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Le Québec nation française : Plamondon fier du travail du Bloc Québécois

18 juin 2021 | Par Sylvain Rochon

Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon, est fier qu’une motion du Bloc Québécois ait conduit la Chambre des Communes à prendre acte que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. Ce constat des élus fédéraux devra désormais dicter les décisions du gouvernement canadien estime Plamondon. Il  faudra qu’Ottawa respecte désormais le droit légitime du Québec d’être maître d’œuvre de ses politiques nationales, entre autres en matière linguistique et dans ses choix de société.  L’immense majorité de la Chambre des communes a voté en faveur de la motion présentée par le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, à l’effet « que (la) Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive pour modifier leurs constitutions respectives; et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans sa constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation, que le français est la seule langue officielle du Québec et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise ». Seuls deux élus s’y sont opposés. Par contre, 29 députés libéraux se sont abstenus de voter, dont 11 provenant du Québec. Louis Plamondon salue le vote de la part de tous les partis fédéraux confirmant la légitimité de la démarche d’affirmation entreprise par le Québec dans le cadre de l’étude de son projet de loi 96. « Le Québec n’avait évidemment pas besoin de l’aval du Parlement canadien pour former une nation francophone et pour le proclamer. Mais l’Assemblée nationale du Québec a aujourd’hui davantage les coudées franches pour mettre en place des lois qui correspondent aux choix démocratiques de la nation québécoise et à ses consensus. Le fédéral, de son côté, devra en toute logique s’abstenir de contester, participer à une contestation ou remettre en question les choix légitimes de la nation québécoise et de son Assemblée nationale », a conclu M. Plamondon.

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