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18 décembre 2017 | Par Myriam Arpin
Lorsque j’étais plus jeune, j’écoutais, bien sûr, les dessins animés et Passe-Partout. J’aimais aussi, comme bien des jeunes de mon âge, Watatatow, Chambres en ville et Télé-Pirate. Par contre, sur ma liste d’émissions favorites, il y avait les fameux Bye Bye. Ça c’était sacré! J’en avais pour l’année à apprendre les textes et à recréer les scènes devant la caméra de mon père. Des heures et des heures de plaisir! Le tout, au grand désespoir de mes petites amies qui étaient presque obligées de participer au « Bye Bye version Myriam » si elles voulaient jouer avec moi. J’ai même acheté les anciennes éditions des Bye Bye… J’ai fait la connaissance d’Olivier Guimond, de Denis Drouin. Le fameux Bye Bye 70 n’a même plus de secrets pour moi.
Toujours est-il qu’en même temps, j’écoutais aussi la deuxième édition de Moi et l’autre parce que j’aimais beaucoup Dodo évidemment. Mais j’aimais aussi Denise. J’avais même collé l’annonce de l’émission sur la couverture de mon agenda! Mes camarades de classe me trouvaient vraiment bizarre. D’autant plus que je pouvais leur parler des rediffusions de la Petite Patrie, d’Épopée Rock ou encore de Manda Parent et de la fameuse Alys Robi (celle de Denise) sans problème.
J’ai donc suivi la carrière de Denise Filiatrault depuis ce temps-là. J’ai vu aussi plusieurs de ses mises en scène parce que j’adore le théâtre.
Quand son autobiographie est arrivée en librairie cet automne, c’était clair que ce serait mon prochain livre de chevet… « Quand t’es née pour un p’tit pain », c’est simple: c’est une rencontre avec la vraie Denise… Sa fille Danièle Lorain l’a aidé à écrire le livre, mais dès les premières pages, on dirait que la célèbre actrice est à côté de nous et qu’elle nous parle. Avec toute sa franchise, sa passion et son expérience de la vie, elle nous raconte son enfance, ses joies, ses peines, ces petits et grands moments qui ont fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui.
Dès que j’ouvrais le livre, j’avais l’impression que je prenais un café avec Denise. Tellement qu’à la première médiatique de la pièce Les secrets de la Petite Italie chez Duceppe, elle est apparue devant moi et sans réfléchir, comme si je la connaissais depuis longtemps, je n’ai pas pu résister à aller la voir pour lui dire que j’appréciais mes moments avec elle.
Sur le coup, elle était surprise évidemment, elle m’a demandé si on se connaissait. Je lui ai dit que non, que j’étais en train de lire son livre. Les joues rouges, les oreilles brûlantes, je suis devenue hyper gênée… Je venais de réaliser que j’avais presque agi en « groupie » alors qu’en réalité, j’étais portée par son histoire.
Elle m’a remerciée, elle m’a fait un magnifique sourire, tout simplement. J’étais heureuse.
« Quand t’es née pour un p’tit pain », ce n’est pas juste l’histoire d’une grande femme. C’est aussi un portrait de la vie artistique du Québec au travers la vie de Denise Filiatrault.
Le livre est publié par les Éditions Libre Expression. Il y a aussi de belles photos, voici un exemple :
La photo de mon fameux agenda de 1995-1996:
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